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Le Conseil de sécurité affirme son soutien aux opérations de la MONUC en RDC

Le Conseil de sécurité affirme son soutien aux opérations de la MONUC en RDC

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Condamnant avec fermeté l'attaque d'une patrouille de la Mission de maintien de la paix de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC), vendredi dernier, le Conseil de sécurité a exprimé aujourd'hui son soutien aux opérations de la Mission de l'ONU et la poursuite « d'actions robustes » dans l'accomplissement de son mandat.

Condamnant avec fermeté l'attaque d'une patrouille de la MONUC, vendredi dernier, le Conseil de sécurité a exprimé aujourd'hui son soutien aux opérations de la Mission de l'ONU et la poursuite « d'actions robustes » dans l'accomplissement de son mandat.

« Le Conseil de sécurité condamne avec la plus grande fermeté l'attaque d'une patrouille de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) par le Front des Nationalistes et Intégrationnistes de l'Ituri (FNI), survenue le 25 février 2005 près de la localité de Kafé, et lors de laquelle neuf militaires bangladais ont été assassinés » indique une déclaration présidentielle prononcée aujourd'hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. Ronaldo Mota Sardenberg (Brésil).

Le Conseil de sécurité « salue la réaction de la MONUC à l'encontre des milices responsables de ces crimes » et la poursuite par la MONUC « d'actions robustes » dans l'accomplissement de son mandat.

La MONUC a lancé hier et aujourd'hui une opération militaire qui a fait près de 50 morts parmi les miliciens (voir notre dépêche d'aujourd'hui).

Dans son message, le Conseil de sécurité « regarde cette agression, par son caractère délibéré et bien planifié, comme un outrage inacceptable » et demande au Gouvernement congolais « de prendre, immédiatement, toutes les mesures nécessaires pour en traduire en justice les responsables, les commanditaires et les exécutants et salue les premières arrestations auxquelles celui-ci vient de procéder ».

Le Conseil fait sienne à cet égard la grave préoccupation exprimée le 28 février 2005 à Kinshasa par le Comité international d'accompagnement de la transition, « envers les activités illégales et criminelles des milices en Ituri et de leurs chefs militaires et politiques, en particulier MM Floribert Ndjabu, Goda Sukpa, Étienne Lona, Thomas Lubanga, Bosco Tanganda et Germain Katanga » et regrette que la « la politique consistant à intégrer les chefs de ces milices dans les Forces armées congolaises n'a pas conduit au désarmement de leurs troupes, qui doit intervenir sans plus tarder ».

Le Conseil de sécurité appelle par ailleurs le Gouvernement « à déployer d'urgence des forces et des unités de police intégrées dans l'Ituri, et demande aux donateurs d'apporter leur soutien à cette entreprise vitale ».

Appelant tous les Etats de la région à respecter l'embargo sur les armes, le Conseil de sécurité « réaffirme son plein soutien à la MONUC, et l'engage à continuer de s'acquitter de son mandat avec détermination. Il note l'importance pour la MONUC de continuer à renforcer son action dans l'Ituri et dans le Nord et le Sud Kivu ».

Le Conseil a par ailleurs présenté ses condoléances aux familles des victimes et aux autorités du Bangladesh et rendu « hommage au dévouement des personnels de la MONUC, qui opèrent dans des conditions particulièrement dangereuses ».