Dans une déclaration faite à la presse hier par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de février et Ambassadeur du Bénin, Joël Adechi, le Conseil de sécurité a condamné « l'attaque terroriste perpétrée vendredi 25 février à Tel-Aviv, qui a tué ou blessé des dizaines d'Israéliens innocents ».

« De telles attaques terroristes compromettent les espoirs et les aspirations des peuples israélien et palestinien alors qu'ils cherchent une solution juste, durable et pacifique », a ajouté le Conseil dans sa déclaration.

Le Conseil a également noté que « les dirigeants palestiniens avaient condamné l'attaque qu'ils avaient qualifiée d'acte de sabotage de la paix » et s'est félicité de « leur engagement à en poursuivre et punir les responsables ».

Il a aussi engagé les dirigeants palestiniens « à prendre immédiatement des mesures crédibles pour retrouver les responsables de cette attaque terroriste et les traduire en justice » et « à prendre de nouvelles mesures s'inscrivant dans la durée pour prévenir d'autres actes de terrorisme ».

Le Conseil a invité par ailleurs la communauté internationale à apporter son appui à l'Autorité palestinienne dans les efforts qu'elle déployait en vue de poursuivre la réforme et de renforcer ses institutions, y compris son dispositif de sécurité.

Le Conseil souligne de nouveau les accords du sommet de Charm el-Cheikh et réaffirme son appel en vue du respect, par les parties, de leurs engagements pour l'arrêt total de la violence.

Enfin, compte tenu des mesures positives prises récemment par les deux parties et à la veille des importantes réunions de Londres, le Conseil invite toutes les parties « à continuer sur la voie du dialogue et de la négociation directs afin d'appliquer la Feuille de route et de concrétiser la vision de deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité ».

Le Secrétaire général, qui avait de son côté condamné l'attentat, a participé aujourd'hui à Londres à la réunion de soutien aux renforcement des institutions de l'Autorité palestinienne organisée par le Premier ministre britannique, Tony Blair (voir notre dépêche du 28 février).