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Commandants de la Brigade d'intervention de la force et des FARDC en visite opérationnelle à Kainama, République démocratique du Congo

RDC /Ouganda : l’ONU condamne les tirs meurtriers par des membres de la Brigade de la MONUSCO et confirme leur détention

Photo ONU/Michael Ali
Commandants de la Brigade d'intervention de la force et des FARDC en visite opérationnelle à Kainama, République démocratique du Congo

RDC /Ouganda : l’ONU condamne les tirs meurtriers par des membres de la Brigade de la MONUSCO et confirme leur détention

Paix et sécurité

Le Secrétaire-General des Nations Unies, António Guterres, s’est dit outré de l’incident grave survenu dimanche, 31 juillet, à Kasindi dans la province du Nord Kivu, à la frontière entre la RDC et l’Ouganda, durant lequel des militaires de la Force de la MONUSCO, de retour de congé, ont ouvert le feu.

« Au cours de cet incident des militaires de la Brigade d’Intervention de la force MONUSCO, de retour de congé, ont ouvert le feu au poste frontalier pour des raisons inexpliquées et forcé le passage, causant des pertes en vies humaines et des blessés graves », a indiqué la MONUSCO dans un communiqué publié le même jour.

Selon un bilan provisoire du gouvernement congolais 2 personnes auraient perdu la vie et 15 auraient été blessées à la suite des tirs.

M. Guterres et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et cheffe de la Mission de paix de l’ONU en RDC (MONUSCO), Bintou Keita, ont présenté leur condoléances les plus attristées aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Établir la responsabilité

« Face à ce comportement inqualifiable et irresponsable, les auteurs de la fusillade ont été identifiés et mis aux arrêts en attendant les conclusions de l’enquête qui a d’ores et déjà commencé en collaboration avec les autorités congolaises », a affirmé la cheffe de la MONUSCO, après avoir appris « avec stupéfaction » l’incident.

« Les contacts ont été également établis avec le pays d’origine de ces militaires pour qu’une procédure judiciaire soit initiée urgemment avec la participation des victimes et des témoins, afin que des sanctions exemplaires soient prises dans les meilleurs délais », a informé Mme Keita.

Des décisions soutenues par le chef de l’ONU qui souligne avec la plus grande fermeté la nécessité d’établir la responsabilité de ces événements.