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Niger : l’ONU et la CEDEAO condamnent les violences après l’annonce des résultats provisoires du scrutin présidentiel

Scène de rue à Niamey, la capitale du Niger (archive)
© UNICEF/UNI322709/Haro
Scène de rue à Niamey, la capitale du Niger (archive)

Niger : l’ONU et la CEDEAO condamnent les violences après l’annonce des résultats provisoires du scrutin présidentiel

Paix et sécurité

L’ONU et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont condamné jeudi les violences survenues au Niger à la suite de l’annonce des résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle du 21 février.

Dans un communiqué conjoint l’ONU et la Commission de la CEDEAO ont pris note de l’annonce des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante du Niger.

Rappelant les conclusions de la mission d’observation de la CEDEAO, elles félicitent le peuple nigérien pour la grande mobilisation et la participation pacifique au scrutin présidentiel.

« La CEDEAO et les Nations Unies condamnent fermement les actes de violences survenus suite à la proclamation des résultats provisoires et appellent toutes les parties prenantes à la retenue », écrivent les deux institutions dans leur communiqué conjoint.

Les deux organisations invitent les parties prenantes « à se conformeraux dispositions légales qui garantissent le déroulement pacifique du processus électoral, notamment à celles relatives aux procédures de règlement des contentieux électoraux, et les encouragent à œuvrer ensemble afin de conduire le processus électoral à son terme ».

La CEDEAO et les Nations Unies renouvellent leur disponibilité à accompagner le peuple nigérien dans ses efforts pour consolider la paix et la démocratie.

La Commission électorale nationale indépendante a proclamé mardi la victoire du candidat du pouvoir Mohamed Bazoum avec 55,7% des voix face à celui de l'opposition Mahamane Ousmane, qui a contesté ces résultats et s'est proclamé vainqueur avec 50,3%. Depuis, des troubles ont lieu à Niamey, la capitale, et d'autres villes du pays, des manifestants descendant dans les rues et s'en prenant aux forces de l'ordre qui ont répliqué à coups de gaz lacrymogènes.