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La Genève internationale salue le retour des États-Unis à l’OMS et prête à une action commune face aux défis mondiaux

Le Palais des Nations, siège de l’Office des Nations Unies à Genève, où se tiennent habituellement les travaux du CEDAW
Photo : ONU/Rick Bajornas
Le Palais des Nations, siège de l’Office des Nations Unies à Genève, où se tiennent habituellement les travaux du CEDAW

La Genève internationale salue le retour des États-Unis à l’OMS et prête à une action commune face aux défis mondiaux

À l’ONU

Alors que les Etats-Unis ont affiché, jeudi, leur réengagement auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le chef de l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné que le rôle de Washington dans la santé mondiale « est vraiment crucial ».

Au-delà de l’enthousiasme du Dr Tedros, qui s’est dit « très heureux que les États-Unis restent dans la famille », toute la Genève internationale a montré une certaine ardeur pour la dynamique enclenchée par la nouvelle administration américaine.

Du Fonds mondial de lutte contre le sida au Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), plusieurs organisations internationales basées à Genève ont salué le retour des Etats-Unis à l’OMS.

« Bonne nouvelle », a tweeté le Fonds mondial, saluant « l’annonce du Président Biden de rester un État membre de l’OMS et de continuer à s’unir dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 ».

De son côté, Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA a indiqué dans un tweet que son organisation est prête à travailler en étroite collaboration avec l’administration Biden « pour lutter pour mettre fin au sida, au coronavirus et pour fournir des soins de santé de qualité pour tous, partout comme un droit humain ».

Une façon pour cette agence onusienne basée à Genève, de rappeler que « personne ne sera en sécurité tant que tout le monde ne sera pas en sécurité ». Dans ces conditions, l’ONUSIDA estime que « partager tout le savoir-faire et la technologie de Covid-19 est la première étape ».

Pour un renforcement de la coopération en faveur des migrants et des réfugiés

Du côté des organismes en charge de la gestion des migrants et des réfugiés, les chefs d’agences onusiennes ont relevé être prêts à collaborer davantage avec Washington. 

« Au HCR, nous sommes impatients de travailler avec vous pour renforcer le soutien global des États-Unis aux réfugiés, reconstruire le programme américain de réinstallation », a ainsi affirmé le Haut-Commissaire pour les réfugiés Filippo Grandi, ajoutant que l’ONU va « veiller à ce que le système d’asile américain soit efficace, juste et humain ».

A ce sujet, le chef du HCR a insisté sur l’engagement passé du Président Biden. « Défenseur de longue date des réfugiés, M. Biden a pris des engagements importants pour rétablir le programme américain de réinstallation des réfugiés et veiller à ce que les droits de l’homme et les valeurs humanitaires soient au centre du système d’asile américain », a fait valoir M. Grandi.

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) bénéficie depuis plus de 70 ans « d’un soutien solide et constant de la part du gouvernement et du peuple des États-Unis ». « Ce soutien et ce partenariat sont plus importants que jamais alors que nous cherchons à fournir protection et aide aux plus de 80 millions de personnes dans le monde qui ont été forcées de fuir leur foyer, et à trouver des solutions à leur déplacement », a insisté M. Grandi.

Du côté de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), on salue également cette nouvelle donne diplomatique. « Nous nous réjouissons de travailler avec votre administration au renforcement de notre coopération en faveur des migrants et des personnes déplacées par le biais d’une approche inclusive et fondée sur les droits », a déclaré Antonio Vitorino, Directeur général de l’OIM.