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Attaques en Iraq : l’ONU appelle à la désescalade

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, s'adresse à la presse au siège des Nations Unies (photo d'archives).
Photo : ONU/Evan Schneider
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, s'adresse à la presse au siège des Nations Unies (photo d'archives).

Attaques en Iraq : l’ONU appelle à la désescalade

Paix et sécurité

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exprimé sa vive préoccupation face aux attaques répétées en Iraq et dans la région.

Mercredi, trois militaires (deux Américains et une Britannique) ont été tués par des tirs de roquettes contre la base de militaire de Taji qui abrite des troupes de la coalition internationale dans la lutte contre Daech également connu sous le nom d’Etat islamique en Iraq et au Levant (EIIL).

Vendredi, les Etats-Unis ont répliqué par des frappes aériennes contre des dépôts d’armes des Brigades du Hezbollah - une milice iraquienne soutenue par l’Iran. Samedi matin, la base de Taji a, de nouveau, été prise pour cible dans une attaque similaire, la coalition internationale faisant état d’au moins 25 tirs de roquettes.

« Le Secrétaire général appelle toutes les parties à prendre des mesures immédiates pour une désescalade de la situation afin de prévenir des pertes de vies, des blessures et des destructions supplémentaires », a dit son porte-parole dans une déclaration de presse publiée dans la nuit de samedi à dimanche.

Vendredi, la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Iraq (MANUI) avait déjà appelé toutes les parties à une « désescalade immédiate ».

« La souveraineté est indivisible », avait rappelé la MANUI dans un communiqué de presse. « Les attaques et les représailles, y compris les frappes répétées contre les forces de la Coalition internationale - présentes en Iraq à l'invitation de son gouvernement pour combattre Daech (ISIL) - ne servent pas l'intérêt commun de l'Iraq », avait précisé la mission onusienne.

La MANUI avait condamné les pertes en vies humaines et appelé toutes les parties à agir avec la plus grande retenue, conformément au droit international.

« Le partenariat et le dialogue sont le seul moyen de renforcer la force de l'Iraq et d'empêcher une résurgence de Daech », avait souligné la mission onusienne. « Le pays et ses habitants ne peuvent pas se permettre d'être utilisés comme théâtre pour différentes luttes de pouvoir et des conflits par procuration. Les Iraquiens méritent désespérément la stabilité et la paix », avait-elle ajouté.