L'actualité mondiale Un regard humain

Syrie : le chef de l’ONU demande la cessation immédiate des hostilités dans le nord-ouest

Un hôpital pour femmes et enfants endommagé par des frappes aériennes à Idlib, en Syrie (photo d'archives).
© UNICEF
Un hôpital pour femmes et enfants endommagé par des frappes aériennes à Idlib, en Syrie (photo d'archives).

Syrie : le chef de l’ONU demande la cessation immédiate des hostilités dans le nord-ouest

Paix et sécurité

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit profondément préoccupé samedi par l'escalade militaire en cours dans le nord-ouest de la Syrie et a demandé la cessation immédiate des hostilités. 

« Il réaffirme que les attaques contre des civils et des infrastructures civiles, y compris des établissements de santé et d'enseignement, sont inacceptables », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.

« Les opérations militaires de toutes les parties, y compris les actions contre et par des groupes terroristes désignés, doivent respecter les règles et obligations du droit international humanitaire, qui incluent la protection des civils et des biens de caractère civil », a-t-il ajouté.

« Le Secrétaire général réitère qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit syrien. La seule voie vers la stabilité est une solution politique crédible et inclusive facilitée par les Nations Unies, conformément à la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité », a encore dit le porte-parole.

Mercredi, le chef de l’humanitaire de l’ONU, Mark Lowcock, avait déjà lancé un cri d’alarme concernant la détérioration dramatique de la situation humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie en raison de l’escalade des combats.

« Les hostilités se sont intensifiées ces derniers jours dans la région d'Idlib, en particulier autour de Ma’arat al-Numan, Saraqeb et à l'ouest d'Alep. Les combats dans ces zones semblent être plus intenses que tout ce que nous avons vu l'année dernière », avait dit M. Lowcock devant les membres du Conseil de sécurité.

Le 12 janvier, la Turquie et la Russie avaient annoncé un cessez-le-feu. Mais celui-ci n'a pas tenu, avait noté chef de l’humanitaire de l’ONU, pour qui « la violence dans le nord-ouest de la Syrie est déplorable ».