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L'UNESCO déplore la mort d'un journaliste de télévision au Tchad

Des journalistes à Genève attendant l'arrivée de délégations lors de pourparlers sur la Syrie, à Montreux, en Suisse
Photo : ONU/Violaine Martin
Des journalistes à Genève attendant l'arrivée de délégations lors de pourparlers sur la Syrie, à Montreux, en Suisse

L'UNESCO déplore la mort d'un journaliste de télévision au Tchad

Droits de l'homme

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a déploré la mort du journaliste de télévision Obed Nangbatna survenue le 25 mai au Tchad et a appelé pour de meilleures conditions de sécurité pour les journalistes travaillant en situation de conflit.

« Je déplore la mort d'Obed Nangbatna », a déclaré Mme Azoulay dans un communiqué de presse. « Les journalistes qui couvrent les zones de conflit courent le risque d’être blessés ou tués. Afin de réduire ces risques, il est essentiel que les protocoles de sécurité conçus pour les protéger soient pleinement respectés ».

Obed Nangbatna, journaliste-cameraman pour la chaine de télévision publique Télé Tchad a été mortellement blessé alors que le convoi militaire qu’il accompagnait a heurté une mine. Quatre soldats ont également perdu la vie dans l’explosion.

L’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) promeut la sécurité des journalistes à travers des mesures de sensibilisation mondiale, un renforcement des capacités ainsi que la mise en œuvre du Plan d'action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité.

En moyenne, tous les cinq jours un journaliste est tué pour avoir informé le public. En 2018, plus de 80 journalistes ont perdu la vie dans le monde.