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Libye : face à l’escalade des violences, l’ONU réitère son appel pour une trêve humanitaire

Le 4 avril 2019, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, rencontre des réfugiés et migrants dans un centre de détention à Tripoli, en Libye.
Photo ONU/Florencia Soto Nino
Le 4 avril 2019, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, rencontre des réfugiés et migrants dans un centre de détention à Tripoli, en Libye.

Libye : face à l’escalade des violences, l’ONU réitère son appel pour une trêve humanitaire

Aide humanitaire

Les Nations Unies ont appelé lundi toutes les parties en conflit en Libye à respecter leurs obligations en matière de droit international humanitaire et de droits de l’homme afin d’épargner les civils.

En Libye, l’escalade des violences se poursuit et la situation humanitaire se détériore.

« Les violences à Tripoli et autour de la capitale libyenne ont déplacé plus de 2.800 personnes et empêchent l’aide humanitaire d’atteindre les civils et les personnes blessées », a déploré le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) dans le pays.

La Coordinatrice humanitaire en Libye, Maria Ribeiro, a rappelé à toutes les parties leurs obligations de garantir la sécurité de toutes les personnes et infrastructures civiles - notamment les écoles, les hôpitaux - et de permettre un accès humanitaire sans entrave.

Les Nations Unies maintiennent leur appel pour une trêve humanitaire temporaire, afin de permettre l’acheminement d’une aide d’urgence et aux civils qui le souhaitent de pouvoir quitter les zones de conflit. La communauté humanitaire en Libye a déclenché son programme de réponse humanitaire d’urgence pour aider les civils dans le besoin.

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est dit préoccupée par la sécurité des milliers de réfugiés et migrants qui sont détenus en Libye. Ces derniers sont détenus dans des centres situés dans des zones de conflit et courent le risque d’être pris dans des tirs croisés. Le HCR appelle les parties à assurer leur sécurité et leur protection.

En déplacement en Libye jeudi dernier, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’était dit « choqué et ému » par les souffrances et le désespoir qu’il avait pu constater lors d’une visite d’un centre de détention de réfugiés et migrants.