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Afghanistan : l’ONU condamne une attaque terroriste meurtrière à Kaboul

Une vue de Kaboul, la capitale de l'Afghanistan.
Photo MANUA/Fardin Waezi
Une vue de Kaboul, la capitale de l'Afghanistan.

Afghanistan : l’ONU condamne une attaque terroriste meurtrière à Kaboul

Paix et sécurité

Le Conseil de sécurité et le Secrétaire général des Nations Unies ont fermement condamné l’attentat meurtrier perpétré mercredi contre un centre éducatif à Kaboul, la capitale de l’Afghanistan. 

L’attentat à la bombe commis contre les étudiants du centre éducatif mixte a fait au moins 48 morts et de nombreux blessés, a indiqué la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA). De nombreux mineurs dont un nombre important de jeunes femmes font partie des victimes. 

Par la voix de son porte-parole, le Secrétaire général a déclaré que « cibler des civils, en particulier des enfants, est inacceptable ».

« Il n’y a aucune justification pour cibler des civils, à tout moment, en aucune circonstance », a pour sa part dit la MANUA dans un tweet publié le jour de l’attaque. La Mission onusienne s'est dite « outragée » par cette nouvelle attaque qui a ciblé la communauté chiite.

Les 15 membres du Conseil de sécurité et le Secrétaire général de l'ONU ont souligné que les auteurs et responsables de cette attaque terroriste « odieuse »  doivent rendre des comptes.

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré mercredi sur Twitter que l’attentat perpétré à Kaboul tout comme la lutte pour la ville de Ghazni montrent « le besoin urgent d’un règlement négocié en Afghanistan ».

Ghazni, dans l’est de l’Afghanistan, a subi, de récentes attaques des Talibans. Selon les informations rapportées à la MANUA, une centaine de personnes ont été tuées dans les combats opposant les forces gouvernementales et les Talibans.

Dans une déclaration de presse publiée mercredi soir, M. Guterres a souligné le besoin urgent d’un cessez-le-feu immédiat en Afghanistan et de l’ouverture de négociations entre les parties au conflit pour négocier une paix durable.

« Le Secrétaire général souligne à nouveau qu’il ne peut y avoir de solution militaire au conflit en Afghanistan et demande instamment un règlement pacifique du conflit dans l’intérêt de la construction d’un avenir plus stable et plus prospère pour tous les Afghans », a dit son porte-parole, Stéphane Dujarric.