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La science spatiale est un pilier fondamental du développement humain au 21ème siècle

La planète Terre vue de la Station spatiale internationale.
Phoo Scott Kelly/NASA
La planète Terre vue de la Station spatiale internationale.

La science spatiale est un pilier fondamental du développement humain au 21ème siècle

Développement durable (ODD)

Alors que d’importants progrès ont été réalisés en matière de technologie spatiale, la communauté internationale doit désormais veiller à ce que les avantages de la science spatiale soient accessibles à tous, partout dans le monde, a déclaré lundi un haut fonctionnaire des Nations Unies.

S'exprimant à l'ouverture du symposium UNISPACE + 50 à Vienne, Simonetta Di Pippo, Directrice du Bureau des affaires spatiales des Nations Unies (UNOOSA), a déclaré que la technologie spatiale était devenue un « pilier fondamental » de la société du 21ème siècle.

Le forum commémore le cinquantième anniversaire de la Conférence des Nations Unies sur l'exploration et les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique de 1968, ou UNISPACE en abrégé.

« Ce qui reste à voir, cependant, c'est comment nous pouvons travailler collectivement pour organiser nos efforts dans tous les domaines afin de réaliser tout le potentiel de l'espace pour le développement durable », a dit Mme Di Pippo.

Dans ses remarques, elle a déclaré que l'espace était le catalyseur essentiel pour réaliser les ambitions fixées par les objectifs mondiaux, y compris le Programme de développement durable à l'horizon 2030, ainsi que l'Accord de Paris sur le changement climatique et le Cadre de Sendai pour réduire les risques et l'impact des catastrophes à travers le monde.

L'importance de la coopération mondiale dans l'utilisation de l'espace pour le développement durable ne peut être surestimée, a-t-elle ajouté.

« Des assemblées municipales à l'Assemblée générale des Nations Unies, lorsque les décideurs ont besoin d'une vision globale pour prendre des décisions politiques éclairées, ils se tournent vers l'espace », a déclaré Mme Di Pippo.

Une nouvelle réflexion nécessaire

Ce lundi, David Kendall, Président du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique, a, pour sa part, déclaré que la participation croissante des États membres des Nations Unies au Comité reflétait l'importance croissante que les pays du monde accordent aux sciences de l’espace.

« Les Etats membres réalisent maintenant de plus en plus que l'espace est un élément essentiel dans la réalisation de leurs programmes pour leurs citoyens », a-t-il déclaré.

Il est donc nécessaire de développer de « nouvelles orientations et de nouvelles idées » en ce qui concerne la gouvernance de l'espace, a-t-il ajouté.

L'UNOOSA et l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA) ont également annoncé lundi la sélection d'une équipe du Mauritius Research Council pour leur programme commun KiboCUBE.

Lancée par l'UNOOSA et la JAXA en 2015, l'initiative KiboCUBE offre aux établissements d'enseignement et de recherche des pays en développement la possibilité de développer des ‘satellites cubiques’ (CubeSats) à déployer depuis la Station spatiale internationale.

Grâce à KiboCUBE, le petit organisme de recherche de l'île de l'océan Indien déploiera le tout premier satellite mauricien, MIR-SAT1, qui comprendra une caméra thermique infrarouge à ondes longues, permettant la collecte d'images thermiques de Maurice et de ses environs.