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L'OIAC confirme l’identité du poison utilisé à Salisbury, au Royaume-Uni

Ahmet Üzümcü, le Directeur-général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.
Photo : ONU/Rick Bajornas
Ahmet Üzümcü, le Directeur-général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.

L'OIAC confirme l’identité du poison utilisé à Salisbury, au Royaume-Uni

Paix et sécurité

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a confirmé l’identité du poison utilisé à Salisbury le 4 mars 2018, dans un rapport transmis mercredi au Royaume-Uni qui avait demandé une assistance technique sur cet incident.

« Les résultats de l'analyse par les laboratoires désignés de l'OIAC d'échantillons environnementaux et biomédicaux recueillis par l'équipe de l'OIAC confirment les conclusions du Royaume-Uni concernant l'identité du produit chimique toxique utilisé à Salisbury et ayant blessé grièvement trois personnes », a indiqué l’OIAC dans un communiqué de presse publié jeudi.

La délégation du Royaume-Uni auprès de l'OIAC a demandé que le rapport soit partagé avec tous les États parties à la Convention sur les armes chimiques et que le résumé du rapport soit rendu public.

Le Directeur général de l’OIAC, Ahmet Üzümcü, a remercié les quatre laboratoires désignés par l'OIAC « pour leur analyse rapide et approfondie ».

Le Royaume-Uni avait demandé l'assistance technique de l'OIAC concernant cet incident impliquant un agent neurotoxique ayant entraîné l'empoisonnement et l'hospitalisation de trois personnes.

« L'équipe de l'OIAC a travaillé de manière indépendante et n'est pas impliquée dans l'enquête nationale menée par les autorités britanniques. Aucun État partie n'a participé aux travaux techniques menés par le Secrétariat technique », a souligné l’OIAC.

Le Royaume-Uni avait déclaré que l’agent neurotoxique utilisé contre deux ressortissants russes, Serguei Skripal et sa fille Yulia, était le ‘Novitchock’, de conception soviétique. Il avait rendu responsable la Russie de cette attaque, une accusation catégoriquement démentie par Moscou.