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Les incidents climatiques n’ont jamais coûté aussi cher, selon l’OMM

Des femmes et des hommes d'une communauté locale au Lesotho participent à des consultations pour développer des projets destinés à répondre aux effets du changement climatique (archives). Photo FAO
Des femmes et des hommes d'une communauté locale au Lesotho participent à des consultations pour développer des projets destinés à répondre aux effets du changement climatique (archives). Photo FAO

Les incidents climatiques n’ont jamais coûté aussi cher, selon l’OMM

Climat et environnement

L’année 2017 a été la plus coûteuse jamais observée en ce qui concerne les incidents météorologiques et climatiques extrêmes. Et la situation ne s’arrange pas : « 2018 a débuté par des situations désastreuses » dans ce domaine, a affirmé jeudi l’ONU à Genève.

 

Le rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) estime que les pertes matérielles liées à des événements météo ou climatiques ont représenté en 2017 quelque 320 milliards de dollars. Et si l’année dernière a été la plus coûteuse, elle fait partie aussi des plus bouillantes. En effet, les trois dernières années ont été les plus chaudes dans l’histoire de la météorologie. 2016 occupant la tête, suivies par les années 2015 et 2017 à la deuxième place, ex aequo.

Ces changements sont illustrés par ces vagues de chaleur intense en Australie et en Argentine. Sur le continent africain, la sécheresse a persisté au Kenya et en Somalie alors que la ville sud-africaine du Cap fait face à une pénurie d’eau sans précédent.

Pourtant l’OMM redoute que cette année suit la même trajectoire.  Le début 2018 a d’ailleurs continué là où 2017 s’était terminée, avec des épisodes météo extrêmes coûtant des vies et détruisant des moyens de subsistance ».

Mais les conséquences de ces inquiétants phénomènes météo sont perceptibles en Afrique. Par exemple, la Somalie continue d’être confrontée à mouvements massifs de population à cause du climat et de l’insécurité alimentaire. Selon l’ONU, plus de 890.000 personnes ont été déplacées à cause de la sécheresse entre novembre 2016 et décembre 2017.