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Yémen : les ports doivent rester entièrement ouverts aux importations et à l’aide (Conseil de sécurité)

De l'aide d'urgence est déchargée d'un navire du HCR dans le port d'Hodeida, au Yémen (archives).
Photo : HCR / A. Zabarah
De l'aide d'urgence est déchargée d'un navire du HCR dans le port d'Hodeida, au Yémen (archives).

Yémen : les ports doivent rester entièrement ouverts aux importations et à l’aide (Conseil de sécurité)

Aide humanitaire

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a exhorté les parties belligérantes au Yémen à permettre aux convois humanitaires de se rendre sans encombre dans tous les gouvernorats touchés par les conflits, tout en demandant que tous les ports du pays restent entièrement ouverts aux importations commerciales et à l'aide internationale.

L’appel a été lancé jeudi dans une déclaration présidentielle du Conseil publiée jeudi par l'organe de 15 membres.

Depuis le début du conflit au Yémen en 2011, les Nations Unies se sont engagées, à travers les bons offices du Secrétaire général, à aider les Yéménites à trouver une solution pacifique.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), 20,7 millions de personnes au Yémen ont besoin d'une aide humanitaire ou d'une protection, dont 9,8 millions ayant un besoin urgent d'assistance.

Dans sa déclaration, le Conseil a noté « avec une grande préoccupation » l'impact des restrictions à l'accès des importations commerciales et de l'aide sur la situation humanitaire, et a appelé les parties à « faciliter immédiatement l'accès à ces importations essentielles dans le pays afin d'atteindre toute la population civile ».

« À cet égard, le Conseil de sécurité appelle à l'ouverture complète et durable de tous les ports du Yémen, y compris les ports d’Hodeida et de Saleef, et souligne l'importance de leur fonctionnement et de leur ouverture à toutes les importations commerciales et humanitaires. », précise les 15 membres dans leur déclaration.

Le Conseil a également appelé à un accès accru à l'aéroport de Sana pour des secours humanitaires vitaux et le déplacement de cas humanitaires urgents. En outre, le Conseil a réaffirmé que « le refus de l'accès humanitaire peut constituer une violation du droit international humanitaire », soulignant que le fonctionnement des services humanitaires aériens et maritimes des Nations Unies et des services connexes pour le personnel des organismes de secours devrait continuer sans entraves.