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Syrie : l'Envoyé spécial de l'ONU salue l'annonce d'un cessez-le-feu entre le gouvernement et les groupes armés d'opposition

L'Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, lors d'une conférence de presse sur les pourparlers intra-syriens organisés à Genève en avril 2016. Photo ONU/Jean-Marc Ferré (archive)
L'Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, lors d'une conférence de presse sur les pourparlers intra-syriens organisés à Genève en avril 2016. Photo ONU/Jean-Marc Ferré (archive)

Syrie : l'Envoyé spécial de l'ONU salue l'annonce d'un cessez-le-feu entre le gouvernement et les groupes armés d'opposition

L'Envoyé spécial de l'ONU, Staffan de Mistura, s'est félicité de l'annonce d'un cessez-le-feu national entre le gouvernement syrien et les groupes armés d'opposition en Syrie alors que de plus en plus de civils manque d'eau potable propre et sûre.

L'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, s'est félicité jeudi de l'annonce d'un cessez-le-feu national entre le gouvernement syrien et les groupes armés d'opposition en Syrie.

Le cessez-le-feu annoncé doit entrer en vigueur le vendredi 30 décembre 2016 à 00h00.

Dans une déclaration faite par son porte-parole, l'Envoyé spécial rappelle qu'une cessation complète des hostilités reste la « pierre angulaire du cadre défini par la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité ».

M. de Mistura espère que la mise en œuvre de l'accord sauvera des vies civiles, facilitera l'acheminement de l'aide humanitaire en Syrie et ouvrira la voie à des pourparlers productifs à Astana, la capitale du Kazakhstan.

L'Envoyé spécial est d'avis que ces développements devraient contribuer à des négociations intra-syriennes « inclusives et productives » devant être organisées sous les auspices de l'ONU le 8 février 2017.

Près de 15 millions de personnes ont besoin d'eau dans toute la Syrie

Par ailleurs, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a annoncé jeudi que quatre millions de personnes dans la capitale syrienne, Damas et dans les régions avoisinantes ne disposent plus d'approvisionnement en eau depuis le 22 décembre.

Deux sources principales d'eau potable propre et sûre qui desservent 70% de la population de Damas et ses alentours ont été délibérément prises pour cibles. Endommagées, les infrastructures.ne sont plus en étant de fonctionnement.

OCHA s'est dit préoccupé par le manque d'eau qui pourrait conduire à des maladies d'origine hydrique, en particulier chez les enfants, ainsi que sur la tension financière qui pèse sur les familles. Près de 15 millions de personnes ont besoin d'eau dans toute la Syrie et les ménages dépensent jusqu'à 25% de leur revenu pour répondre à leurs besoins quotidiens en eau.

« L'ONU appelle toutes les parties à parvenir à des accords pacifiques pour atténuer les souffrances des civils et à faire en sorte que les services de base indispensables à la survie, comme l'approvisionnement en eau, soient sauvegardés et protégés en tout temps », a souligné OCHA.

Alors que la crise syrienne entre dans sa sixième année, les civils continuent de supporter le poids d'un conflit marqué par des souffrances inégalées, la destruction et le mépris de la vie humaine. Selon OCHA, 13,5 millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire. Parmi elles, 4,9 millions de personnes dans le besoin sont coincés dans des zones assiégées et difficiles d'accès où elles sont exposées à de graves menaces de protection.